“Stop aux clichés sur les jeunes” est une opération portée par 4 partenaires, l'Anacej, Animafac, l'Association Jets d'encre et le Réseau national des Juniors Associations, qui a pour but de travailler sur la question de l'image des jeunes et de faire se rencontrer des jeunes pour réfléchir à cette question, quelque soit leur engagement.
Lancée en octobre 2006, lors du 7ème Congrès national des conseils d’enfants et de jeunes par le Comité jeunes de l’Anacej, cette opération se décline sous différentes formes : une campagne d'information et de sensibilisation, des rencontres entre jeunes, des opérations "Trombinoclichés" et un prix pour récompenser les journalistes qui donnent la parole aux jeunes et montrent une image diversifiée de la jeunesse et des Trombinoclichés (jusqu'en 2016).
Dans le cadre de ces actions l’Anacej rassemble les démarches comme les conseils, les capitalise pour pouvoir accompagner les élus et professionnels via des publications (guides, cahiers…), des formations et des rencontres. Elle organise également des réseaux et des rassemblements départementaux, régionaux et nationaux pour tous et propose des actions et des concours : sur le développement durable, la sécurité routière, les campagnes de communication, etc.
L’Anacej s’inscrit comme le porte-parole des convictions des élus locaux au niveau national.
Animafac est un réseau national d’associations étudiantes qui accompagne les étudiantes et les étudiants dans la réalisation de leurs projets solidaires, promeut l’engagement dans l’enseignement supérieur et permet la rencontre entre de nombreux acteurs du changement.
Convaincu que la conduite de projets associatifs permet d’exercer sa citoyenneté au quotidien, Animafac donne aux associations étudiantes les moyens de poursuivre leurs actions.Le centre de ressources propose des outils de développement à plusieurs milliers d’associations étudiantes chaque année. Depuis sa création en 1996, notre réseau porte en lui l’idée que chaque citoyenne et chaque citoyen a un rôle à jouer dans la vie de la cité. Encore faut-il avoir les moyens de le faire. Animafac agit donc en soutenant des projets socialement innovants grâce à l’appel à projets étudiants la Riposte et à un nouvel incubateur de projets situé à Paris, l’Arsenal.
Avec ou sans moyens, avec ou sans aide, mais toujours avec la rage et le plaisir de s’exprimer, les jeunes prennent la parole et créent des journaux dans les lieux de vie qui sont les leurs.
Phénomène unique et majeur, cette presse originale reste néanmoins confrontée à de nombreuses barrières, de l’indifférence à la censure, qui sont autant d’atteintes au droit d’expression des jeunes.
C’est pour cela que Jets d’encre consacre son activité à la reconnaissance et à la défense des journaux réalisés par les jeunes de 12 à 25 ans. L’association se fixe pour
objectif de fédérer, de valoriser, de développer et de défendre ces expériences de presse écrite, qu’elles aient pour origine le cadre scolaire et universitaire (collège, lycée, fac) ou non (conseil d’enfants et de jeunes, maison de quartier, association).
Alors que la création d’associations loi de 1901 est, dans la pratique, encore réservée aux majeurs, le RNJA propose aux jeunes de 11 à 18 ans de se regrouper autour d’une idée, d’un projet, ou tout simplement d’une envie d’agir, dans une démarche qui comporte des possibilités équivalentes : la « Junior Association ».
Elle permet aux jeunes mineurs d’être assurés dans leurs activités, de gérer eux-mêmes un compte bancaire, de bénéficier d’un accompagnement méthodologique et ainsi de gagner en crédibilité auprès des partenaires de leurs projets.
En animant le dispositif Junior Association, le RNJA propose une relation nouvelle entre adultes et jeunes mineurs : une majorité accompagnée, fondée sur des obligations réciproques, dans le respect de l’initiative, de la capacité d’action et de l’autonomie des jeunes.
Créé en 1998, le RNJA a déjà accompagné plus de 4000 projets pour 50 000 jeunes, soutenus par un réseau de 140 Relais départementaux partout en France, tous convaincus que l’exercice concret de responsabilités dans un cadre collectif est une des conditions de l’épanouissement de la citoyenneté.
Le prix de la radio a été décerné à Aurélie Charron, pour son reportage Je suis multiple, diffusé sur France Inter le 28 juin 2015
Hugues Lefèvre a remporté le prix de la presse en ligne pour son article COY 11, « Ne jamais sous-estimer le pouvoir de la jeunesse », publié le 27 novembre 2015 sur LeFigaro.fr.
L’article La jeunesse s’empare des symboles républicains, de Mattea Battaglia, Aurélie Collas, Benoit Floc’h et Adrien de Tricornot, publié le 27 novembre 2015 dans Le Monde a, quant à lui été primé dans la catégorie presse papier.
Contrairement aux deux dernières éditions, le jury composé de 18 jeunes issus des associations membres du collectif, a choisi de décerner un prix dans la catégorie télévision. Après deux années sans lauréats, c’est donc le reportage Ils n’ont pas l’âge de voter et s’investissent dans des actions humanitaires de Sophie Devessire, Christian Barthez et Lionel Audiber de TF1 qui remporte les faveurs du jury.
Le prix de la radio a été décerné à Sandy Dauphin, pour son reportage Des jeunes qui s'engagent au service des autres, diffusé dans le 7/9 de France Inter le 18 novembre 2014.
Sylvia Zappi a remporté le prix de la presse papier pour son article Discrimination : Grigny sur un CV, « c’est plus compliqué », publié le 17 janvier 2014 dans le journal Le Monde.
L’article Les jeunes célèbrent l'Europe à Strasbourg, de Jean François Gérard, publié le 15 mai 2014, sur Le Huffington Post a, quant à lui été primé dans la catégorie Presse en ligne.
Tout comme l’année dernière, le jury du Prix, composé d’une vingtaine de jeunes engagés n’a pas souhaité décerner de prix aux reportages de télévision présélectionnés. En effet, aucun de ces reportages ne correspondaient, selon eux, aux critères.
Un Prix Spécial du Jury, a en revanche était décerné à Elliot Lepers et Simon Bouisson pour leur web-documentaire « Stainsbeaupays ». Par ce Prix spécial, les jeunes jurés ont souhaité attirer l’attention du public sur le travail réalisé par ces deux journalistes, qui est en total adéquation avec les valeurs portées par le collectif !
Les Prix Stop aux Clichés sur les jeunes, édition 2014 ont été décernés aux 8ème Assises du Journalisme de Metz.
Le prix de la radio a été décerné à Farida Taher pour son reportage Il était une première fois diffusé dans l’émission Les pieds sur terre de France Culture le 23 avril 2013.
C’est le journaliste Emmanuel Versace qui a remporté le prix de la presse papier pour son article A Bailleul, des jeunes écorchés se remettent en selle, publié dans le supplément sport du journal Le Monde du 4 juillet 2013.
L’article La fierté retrouvée des jeunes en emplois d'avenir, de Pascale Krémer, publié le 7 octobre 2013, sur Lemonde.fr a, quant à lui été primé dans la catégorie Presse en ligne.
Le jury de cette 8ème édition du Prix n’a pas souhaité décerné de prix aux reportages de télévision présélectionnés. En effet, aucun de ces reportages ne correspondaient, selon eux, aux critères. A savoir ; ne pas véhiculer de stéréotypes ou de clichés et donner une place importante à la parole des jeunes.
Il s’interroge sur la pauvreté des sujets non stéréotypés sur les jeunes et regrette le peu de choix dans la sélection de cette année et lance un appel aux journalistes à faire des sujets qui donnent plus souvent la parole aux jeunes !
Presse écrite : L’Humanité – Cité Fafet Amiens bloc 5, le rap des opprimés – Ixchel Delaporte – 29/02/2012
Cet article porte sur les membres du groupe de rap Bloc 5 originaires du quartier Nord d’Amiens. L’auteur présente ces jeunes qui s’en sont sortis grâce à leur projet musical et témoignent de la réalité de leur quartier. Le jury a apprécié la qualité de l’écriture de cet article qui montre la réussite de ces jeunes sans jamais tomber dans l’anticlichés et permet de découvrir une banlieue hors de la région parisienne.
Télévision : France 2, le 13h15 – Reportage : «Décrochage Scolaire» – Pauline Dordilly – 10/03/2012
Le reportage diffusé sur France 2 s’intéresse aux jeunes qui chaque année quittent le lycée sans diplôme. Le jury a apprécié la variété des points de vue présentés et la qualité du reportage que la journaliste a su scénariser sans pour autant le fabriquer de toute pièce.
Radio : Le Mouv, la République du Mouv – Ouvriers, jeunes et dégoûtés – Gaele Joly – 26/12/2012
Gaele Joly s’est intéressée à des jeunes ouvriers confrontés à la fermeture de leurs usines. Elle les a rencontrés à plusieurs reprises suite à l’annonce de la fermeture de leur usine. Le jury a apprécié la qualité du travail de terrain mené sur le long terme qui a permis d’obtenir des témoignages de grande qualité.
Presse en ligne : le jury a reconnu la qualité des articles sélectionnés mais a jugé, en s’appuyant sur les critères du prix, qu’aucun ne méritait d’être récompensé et noté leur manque d’originalité.
Prix Spécial : Le jury a décidé de remettre cette année un Prix Spécial à Raphaelle Baillot pour le reportage Blacks, blancs, beurs, mais pas les jaunes diffusé sur Canal+.
Si le reportage ne s’intéresse pas aux jeunes en particulier, le jury a souhaité valoriser ce travail de déconstruction de clichés parfois véhiculés dans les médias.
TV : Arnaud Blin et Patrick Boileau, « Les graffeurs de Papeete », Faut pas rêver, France 3
Radio : Walid Berissoul, « Des jeunes collectent des aliments pour aider la Somalie », Journal de 8h, Europe 1
Presse écrite : Sébastien Deslandes, « Le Djihad vu des cités », VSD
Presse en ligne : Aline Leclerc, « Les copines, ça compte beaucoup pour s’en sortir », La Courneuve, Urbains sensibles (Blog Une année en France, lemonde.fr)
Cette année le jury* a décidé de décerner une mention spéciale à l’émission d’Eric Valmir « Les jeunes dans la Présidentielle » diffusée sur France Inter pour saluer la prise en compte de l’opinion des jeunes tout au long de la campagne.
TV : Anne-Claire Coudray, « L’emploi des jeunes à Clichy sous Bois », TF1 pour son regard sans condescendance sur les jeunes de Clichy.
Radio : Antoine Chao, « Le péril jeune », émission Là-bas si j’y suis, France Inter pour le réalisme et la justesse de son reportage,
Presse en ligne : Mathieu Magnaudeix, »Julien, 25 ans et prisonnier de sa campagne », Mediapart, pour son talent pour nous faire partager la vie de Julien et le fait que c’est un sujet peu traité.
Presse écrite : Claire Lefebvre, « Suivez le guide », Elle. Parce que le jury pense que cet article peut contribuer à faire vraiment changer le regard porté sur la jeunesse.
TV : Prix spécial à l’émission C dans l’air de France 5 animé par Yves Calvi et produite par Maximal Productions pour l’intérêt porté à la jeunesse compte tenu du nombre des sujets qui touchent les jeunes abordés en 2009 et son traitement en général (points de vue différents, paroles de jeunes…)
Radio : Prix au reportage « Les jeunes et l’Opéra » de Dominique Boutel sur France Musique parce que le sujet va contre le cliché « les jeunes aiment tous le rap » et que la journaliste interviewe le jeune avec sérieux et pas comme s’il s’agissait d’un ovni ou d’une bête de foire « le jeune qui aime l’Opéra ».
Presse écrite : Prix à “Le Boulanger”, par Jacky Durand de Libération dans la Série : Avoir vingt ans sous Sarkozy, « parce qu’il donne une image juste d’une jeunesse, avec un bon équilibre entre le contexte et la parole donnée sans tomber dans le pathos »
Presse en ligne : Prix à Chloé Leprince de Rue 89 pour "Propos d’élèves de Bondy sur la nationalité française". Au départ un peu étonné de la forme de l’article de Rue 89, une « série de témoignages » avec un auteur quasi inexistant, le jury s’est mis d’accord sur le fait que cette forme était très adaptée à la presse en ligne.